Et de six pour Michael Phelps ! Après ses succès dans le relais 4x200m, sur 200m 4 nages et sur 100m papillon, ses médailles d’argent dans le relais 4x100m et sur 200m papillon, le nageur américain a remporté le 4x100m 4 nages devant le Japon et l’Australie.
Cette victoire revêt un goût particulier puisqu’il s’agissait de son ultime défi aux Jeux olympiques. A 27 ans, auréolé de 22 médailles olympiques dont 18 d’or, « la Balle de Baltimore » tire en effet sa révérence.
Une retraite bien méritée car Phelps a marqué à jamais de son empreinte l’histoire de la natation. Son histoire d’amour avec ce sport commence, comme souvent, un peu par hasard. Il s’y adonne alors qu’il a 7 ans pour faire comme ses sœurs mais aussi, et surtout, canaliser son excès d’énergie. Le kid apprend très vite et obtient, à l’âge de 10 ans, un record national dans sa catégorie.
En 2000, à 15 ans, il valide son billet pour les Jeux Olympiques de Sydney sur 200m papillon, sa nage favorite. Durant la compétition, Phelps fait déjà montre d’une grande assurance et terminera à une très encourageante 5e place.
Devenir l’athlète au palmarès olympique le plus étoffé
Plus mûr, plus aguerri et fort de trois titres mondiaux acquis en 2003, il participe aux JO d’Athènes en 2004 avec la ferme intention de faire mieux que l’Américain Mark Spitz, qui avait remporté sept titres olympiques en 1972 à Munich. Il rate son pari mais réalise néanmoins une très grande performance en décrochant six médailles d’or et deux de bronze.
Les Jeux olympiques de Pékin, en 2008, le font entrer dans la légende de son sport. Phelps renverse tout sur son passage et s’empare de huit médailles d'or… sur les huit épreuves où il est aligné. Spitz s’est - enfin - trouvé un successeur. Et il n’a que 23 ans.
De fait, sa soif est inextinguible. Non content d’être le nageur le plus titré de l’histoire des JO, il fait cette année le voyage à Londres avec l’intention de devenir l’athlète au palmarès olympique le plus étoffé en dépassant la gymnaste soviétique Larisa Latynina, qui s’était adjugée dix-huit breloques entre 1956 et 1964.
La suite, on la connaît. Phelps atteint comme prévu son objectif et fait désormais partie du cercle très fermé des dieux de l’Olympe.