Qu’il est loin le temps où le Real Madrid régnait sur la scène européenne. Depuis 2002, la « Maison blanche » n’arrive plus à briller sur les pelouses du vieux continent. Pourtant, le recrutement plus qu’onéreux des dirigeants madrilènes avait pour but de faire retrouver toute sa splendeur au club qui compte toujours le plus beau palmarès en Europe, avec 9 titres en Ligue des Champions.
Un standing perdu
Mais depuis le départ des stars qui avait permis le dernier sacre en 2002 (Zidane, Figo, Raul, Makélélé ou encore Roberto Carlos), le Real Madrid n’y arrive plus. Pire, le club le plus populaire d’Espagne n’arrivait même plus à franchir les huitièmes de finale de la compétition jusqu’à l’année dernière, et l’humiliante élimination en demi-finale face à son rival historique, le FC Barcelone (défaite 2 à 0 au Stade du Camp Nou, suivie par un match nul 1 partout au Stade Santiago Bernabeu).
Mourinho, symbole du renouveau
Mais cette époque semble révolue. L’entraineur José Mourinho, en charge de l’effectif pour la deuxième année consécutive, paraît enfin avoir trouvé la formule pour redonner toute sa splendeur au « Real ». Une équipe redoutable, qui peut pratiquer du beau jeu, tout comme arracher la victoire dans la douleur, comme ce fut le cas le week-end dernier face au Betis Séville (victoire à Séville 2-3). Le Real Madrid occupe la première place de la Liga, avec 10 points d’avance sur le FC Barcelone et accumule les records en terme de buts inscrits tant au niveau collectif, qu’au niveau individuel (Cristiano Ronaldo, la star de l’équipe compte déjà 32 buts en 26 rencontres disputées).
D’un assemblage de stars à un collectif bien huilé
L’ambiance, au sein du club, semble enfin apaisée, malgré les rumeurs de départ en fin de saison de l’entraineur qui a redonné des couleurs à un club miné par les succès de son ennemi juré, le FC Barcelone (13 titres en trois ans entre la saison 2008-2009 et celle de 2010-2011). Les égos des stars semblent enfin s’être mis au service du collectif. Karim Benzema, décevant lors de ses deux premières saisons en Espagne a enfin le rôle dont il rêvait et surtout l’efficacité qu’attendaient ses dirigeants et les « socios merengues ». Cristiano Ronaldo, Higuain, Ozil, Di Maria, ou encore l’ancien Ballon d’or Kaka tirent tous dans le même sens, remplir de trophées les vitrines d’un club qui fête ce mois-ci son 110e anniversaire.
L’obstacle russe
Reste qu’avant de rêver à une finale et à un titre en Ligue des Champions, les joueurs de José Mourinho vont devoir franchir un obstacle qu’il pensait facile à franchir. Le CSKA Moscou, adversaire des huitièmes de finale en Ligue des Champions, semblait promis à une double défaite. Mais lors du match aller, les Moscovites ont fait preuve d’une belle résistance, revenant à la marque dans les arrêts de jeu grâce à une reprise de volée du suédois Wernbloom (93e).
Une rencontre cruciale
Place désormais au match retour. Un match que les Russes abordent sans complexe. Malgré leur troisième match nul de suite, dont les deux derniers en championnat, le CSKA Moscou croit en ses chances et compte sur un Doumbia de nouveau efficace (l'attaquant ivoirien est l'auteur du seul but lors du match nul vendredi dernier face au Dinamo Moscou).
Une équipe qui peut se montrer redoutable et qui compte de nombreux atouts dans ses rangs. Mais le Real Madrid est également, sinon mieux équipé pour passer en quart de finale. On peut donc s’attendre à un beau duel dans ce match retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
Rendez-vous mercredi 14 mars à 20h45 pour cette affiche qui, les fans du Real Madrid l’espèrent, placera en orbite la constellation de stars madrilènes.