RFI : Chris Malonga, quel est l’état d’esprit du groupe monégasque avant ce match décisif face à Lyon ?
Chris Malonga : Ce match est dans toutes les têtes. On sait pertinemment qu’il nous faudra trois points. Les joueurs sont décontractés malgré tout. Au fur à mesure, la tension monte.
RFI : L’AS Monaco va affronter Lyon, un adversaire redoutable et qui a une place en Ligue des champions à décrocher.
Chris Malonga : Je préfère affronter une équipe du haut de tableau qu’un concurrent direct pour le maintien. Face aux équipes bien classées, on a réussi à répondre présent dernièrement. On a réussi à prendre un point contre ces équipes, parfois trois points. Il n’y a pas de raison que ça ne se reproduise pas contre Lyon.
RFI : Comment expliquez-vous que Monaco qui a disputé deux finales de Coupes d’Europe en 1992 et 2004 soit tombé si bas ?
Chris Malonga : C’est le lot de toutes les grandes équipes. Il y a des moments où ça va beaucoup moins bien, où c’est moins glorieux. A nous d’être costauds pour ne pas chuter.
RFI : L’AS Monaco n’a pas l’habitude de lutter pour le maintien. Est-ce un handicap ?
Chris Malonga : C’est ce qu’on entend dire et c’est ce qu’on lit. Avant notre victoire à Montpellier (lors de la 37e journée), tout le monde nous voyait déjà en Ligue 2. Or, il nous reste encore un match et on a notre destin entre nos pieds. Pas de questions à se poser, ça va être notre match de Ligue des champions à nous.
RFI : Est-ce que vous vous imaginiez lutter pour le maintien en quittant Nancy pour Monaco ?
Chris Malonga : Non, j’ai quitté Nancy parce que j’aspirais à jouer à autre chose que le maintien et ça s’est plutôt bien passé. En début de saison, lorsque j’ai intégré l’équipe, on était parmi les cinq ou six premiers (Monaco était 7e de Ligue 1 après la 4e journée, le 29 août). Après, on s’est retrouvé dans la situation actuelle. C’est difficile à vivre, c’est sûr.
RFI : Si Monaco est relégué, quitterez-vous le club ?
Chris Malonga : Pas du tout ! Je ne suis pas dans cette optique-là. J’essaie de ne pas trop penser à la relégation dans un premier temps. Et puis j’ai signé à l’ASM pour quatre années. Même si on vit une saison difficile, je me sens bien ici. Je ferai donc le nécessaire pour honorer mon contrat quelque soit l’issue de cette saison.