Trois points sinon rien. L’Olympique de Marseille se présente en mode « victoire à tout prix » ce mercredi 3 novembre 2010, à Zilina, en Slovaquie. L’OM y défie le club local pour le compte de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des champions.
Les Marseillais, privés d’Edouard Cissé mais avec Stéphane Mbia, doivent compenser leurs défaites face au Spartak Moscou (1-0) et chez Chelsea (2-0), s’ils veulent espérer se qualifier pour les 8es de finale.
Didier Deschamps, leur entraîneur, ne veut pas entendre parler de match nul face à l’adversaire du soir, le plus faible du groupe F. Cela équivaudrait à une défaite : « Ce serait tout comme, même si nous prenons un point, admet-il. Car nous irions à Moscou avec un point. Rien ne serait définitif, mais cela nous obligerait à gagner nos deux derniers matches, à Moscou donc et à domicile devant Chelsea ».
Un OM en sous-régime à Zilina ?
En cas de contre-performance, le club phocéen aurait de forte chance de finir une nouvelle fois à la troisième place, synonyme de Ligue Europa.
Didier Deschamps et ses joueurs n’ont pourtant pas préparé ce match crucial dans les meilleures conditions. Le choc qui devait les opposer à Rennes, durant la 11e journée de Ligue 1, a été reporté pour cause d’intempéries. Et la prochaine journée du championnat de France les enverra à Paris, pour défier le PSG, le grand rival, ce 7 novembre.
Entre le manque de rythme et des esprits tournés vers le Parc des princes, l’OM court le petit risque de jouer en sous-régime à Zilina. Didier Deschamps se méfie et invite donc ses joueurs à monter d'un ton : « La fraîcheur sera là, mais il faudra être capable de mettre du rythme et de l'intensité, de se faire violence, ce que nous n'avions pas su faire à l'aller. »
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