Vicente Del Bosque, sélectionneur de l’Espagne :
« Ce fut un match dur et inconfortable pour nous, comme on s’y attendait. On n’a pas très bien joué mais on a montré qu’on avait des ressources, et qu’on peut gagner contre n’importe qui. Iker Casillas nous a sauvés avec deux parades magnifiques.
« C’est fantastique d’être parmi les quatre dernières équipes, et c’est bon pour l’Europe d’avoir trois représentants à ce stade. Mais il n’y a pas tant de différence que ça entre le football européen et le football sud-américain. Le Chili comme le Paraguay nous ont empêchés de jouer notre meilleur football. On espère améliorer notre jeu contre l’Allemagne et faire honneur à cette grande fête du football qu’est la Coupe du monde. »
Gerardo Martino, sélectionneur du Paraguay :
« Nous avons joué avec le cœur et nous n’avons perdu qu’en fin de match. Je félicite mes joueurs, le pays peut être fier d’eux. Mais je ne suis pas satisfait, car si on analyse le match face à une sélection espagnole favorite, on se rend compte qu’on pourrait être en demi-finale malgré les différences d’individualités entre les deux équipes.
« On a fait ce qu’il fallait faire. On a exercé un pressing haut qui a empêché l’Espagne de développer son jeu. Mais Iker Casillas a été décisif en arrêtant un penalty et face à Santa Cruz. Et le but de Valdez aurait changé le cours du match s’il avait été validé… »
« Face à l’Allemagne,
une finale avant la lettre »
Fernando Torres, attaquant de l’Espagne :
« On écrit l’histoire. On ressent de la joie après le stress du match. On a la chance de posséder de grands joueurs et chacun se met en évidence match après match. Aujourd’hui, c’était le tour d’Iker Casillas.
« Notre prochain adversaire, l’Allemagne, est impressionnante. Ce sera une finale avant la lettre. »
Andrès Iniesta, milieu de terrain de l’Espagne :
« Il y a eu de tout dans ce match. On savait que ça allait être dur car le Paraguay a posé des problèmes à toutes les équipes qu’il a rencontrées. On est heureux, on pourrait utiliser tous les adjectifs possibles pour décrire cette joie d’être dans le dernier carré.
« Notre prochain adversaire, l’Allemagne, fait un tournoi très spectaculaire mais ce match n’aura rien à voir avec la finale de l’Euro 2008. Ce sera une belle bataille entre deux équipes qui aiment bien jouer au ballon. »
Iker Casillas, gardien de but de l’Espagne :
« J’ai eu de la chance de pouvoir arrêter le penalty. Mon coéquipier Pepe Reina m’avait dit de quel côté tirait Cardozo.
« On n’a pas joué comme on sait le faire d’habitude. On n’est pas habitués à souffrir autant, mais il faut savoir souffrir pour passer. »