L’étude montre qu'il y a un lien entre l'exposition de la femme enceinte aux perturbateurs endocriniens et l'apparition des troubles du comportement chez leurs petits garçons.
Le bisphénol A est l'une des substances chimiques détectées dans les urines de la cohorte de femmes suivie entre 2003 et 2006. Les analyses ont montré que les enfants exposés in-utero à ce produit ont plus de difficultés relationnelles telles que le repli sur soi.
Autre mise en évidence : la présence dans les échantillons d'urine du triclosan, un antibactérien que l'on retrouve dans certains dentifrices et savons. Cette substance augmenterait le sentiment d'anxiété et de crainte devant toute situation inhabituelle.
Enfin, l'étude montre la présence d'un phtalate appelé DBP. Ce produit chimique utilisé notamment dans la fabrication des colles ou des vernis à ongles est associé, lui, à des troubles émotionnels particulièrement à l'âge de 3 ans.
L'étude sera bien évidemment élargie aux petites filles, chez qui l'effet des perturbateurs endocriniens est susceptible d'être différent.
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