Avec notre envoyé spécial à Cologne, Simon Rozé
« I read you loud and clear » (« je vous reçois très clairement »). Le contact est établi. Thomas Pesquet nous parle depuis la Station spatiale internationale, à l’occasion d’une conférence de presse retransmise à Cologne, dans les locaux de l’Agence spatiale européenne. L’astronaute français est dans la station depuis quatre jours, et il s’acclimate bien à l’espace.
« On s’est adapté très vite, on n’a pas été malade du tout, tout le monde se sent super bien. Finalement, travailler en apesanteur est hyper naturel », dit Thomas Pesquetquestionné par l'un des journalistes. « Au bout de quelques heures, on s’oriente... prendre les virages en trois dimensions, monter, descendre, travailler à l’envers... Tout s’est très bien passé. » Sur la vie à bord de la station spatiale, il explique qu’« on s’adapte doucement à la vie ici. C’est immense ! C’est plein d’équipements ! Il y en a absolument partout, donc il faut vraiment s’orienter, ça prend un peu de temps... »
Sur l’écran, Thomas Pesquet a l’air en forme. Hervé Stevenin, l’un de ses nombreux instructeurs, a suivi la conférence et ne peut pas s’empêcher d’évaluer son élève. « J’ai trouvé qu’il était extrêmement à l’aise. On voyait, il se tenait par les pieds, par les mains, il maîtrise bien », analyse-t-il. Puis, il ajoute : « Bon, ça fait déjà quelques jours qu’il est dans la station, mais ça flotte pour lui, et je suis super content ! »
Et le dixième astronaute français va flotter longtemps, durant les 6 mois que va durer sa mission là-haut.