Avec notre envoyé spécial au Tsoup à Moscou, Simon Rozé
« Commandant Pesquet, quelles ont les mesures de pression ? » Le centre de contrôle russe s’adresse à l’astronaute français, ingénieur de bord dans le Soyouz, quelques minutes avant l’amarrage à la Station spatiale internationale (ISS). A 00 h 40, c’est chose faite, mais il faudra attendre deux heures de plus avant que le sas vers l'ISS s’ouvre. Au sol, les proches du Français Thomas Pesquet, du Russe Oleg Novitsky et de l'Américaine Peggy Whitson, laissent éclater leur joie. Ils peuvent enfin communiquer avec eux.
« Allo Thomas, c’est Anne. J’ai dû mal à croire que je te parle et que tu es en orbite dans la station. On a vécu un moment incroyable au moment du décollage. C’était magnifique. Pour moi, deux jours, c’était très long avant de pouvoir te parler et on espère que tu vas bien », s'est émue Anne Mottet, la compagne de Thomas Pesquet.
« On rêve de se mettre au travail »
« Ca va très bien, répond-il, Le décollage, ça a dû être spectaculaire pour vous, c’est fascinant ici pour nous aussi. Je n’arrive pas à y croire moi-même, mais apparemment c’est pour de vrai donc on rêve de se mettre au travail et on est super contents », s'est, pour sa part, réjoui Thomas Pesquet.
A l’écran, l’astronaute a le sourire jusqu’aux oreilles. Sur Terre, sa compagne également, mais les yeux sont humides. La discussion est courte, mais l’essentiel est là. La mission Proxima peut commencer.