Espace: «Ariane 6 est sur la bonne voie maintenant»

Une étape majeure a été franchie ce mercredi 9 novembre pour la nouvelle fusée européenne, Ariane 6. Le dernier contrat entre l'Agence spatiale européenne et l'industriel Airbus Safran Launchers (ASL) a été signé. Décidé il y a deux ans, il a fallu des mois de négociations parfois tendues pour mener le projet à bien. Mais avec ce nouveau lanceur, l'Europe entend bien résister à une concurrence de plus en plus féroce sur ce marché.

Après des mois de négociations, la nouvelle fusée de l'Agence spatiale européenne (ESA), Ariane 6, est définitivement sur les rails.

Le dernier contrat entre l'ESA et l'industriel Airbus Safran Launchers a été signé en présence de Thierry Mandon, le secrétaire d'Etat à la Recherche. « Il reste 1 500 jours avant le premier décollage d’Ariane 6. Tout est en ordre au plan institutionnel, au plan budgétaire, au plan industriel, assure Thierry Mandan. Ariane 6 est sur la bonne voie maintenant. Il faut que l’Europe réussisse ce pari très audacieux : diminuer par deux le coût de ses lancements dans l’espace en quatre années. »

Car le but est en effet de faire des lancements deux fois moins chers pour faire face à une concurrence internationale de plus en plus accrue.

Pour cela, toute la chaîne de production a été repensée. « C’est d’abord une conception différente, l’utilisation de nouvelles méthodes de fabrication. On peut penser notamment à l’impression 3D, explique Jean Yves le Gall, le président de l'Agence spatiale française. On surfe sur l’héritage d’Ariane 5, on ne fait pas un lanceur totalement nouveau. C’est pour cela que je peux résumer en disant que Ariane 5 aujourd’hui est douée, et Ariane 6 sera surdouée. »

Ariane 6 coûtera 2,4 milliards d'euros et volera pour la première fois en 2020.

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