Depuis le mois de février, l’Organisation mondiale de la santé estimait un possible lien du virus avec les nombreux cas de microcéphalie recensés notamment au Brésil. Une relation confirmée depuis par une étude américaine. On sait que Zika est également lié avec le syndrome de Guillain-Barré.
Ces derniers travaux semblent donc confirmer que le virus « a une affinité pour le système nerveux », estime l'une des chercheurs. Les autres virus pouvant causer une myélite aigüe comme ceux de la varicelle, du zona, de l’herpès de la légionellose et encore les maladies inflammatoires, ont été écartés, précisent les auteurs.
Jusqu’à présent, les femmes enceintes constituaient le groupe le plus à risque puisque le virus s’attaque au développement cérébral du fœtus.
Après la propagation exponentielle annoncée par l’OMS, 3 à 4 millions de nouveaux cas Zika cette année, le message est que ce virus ne concerne plus seulement les femmes enceintes et les conséquences d’une contamination par ce virus ne sont pas forcément bénignes, insiste l’un des auteurs.