A Varsovie, la conférence climat entre dans sa phase finale

Depuis le 11 novembre, les représentants de 195 pays négocient à Varsovie pour parvenir à mettre sur la table les bases d’un accord qui leur permettrait en 2015 de limiter le réchauffement du climat de la planète à deux degrés. Depuis mardi 19 novembre, les ministres ont pris le relais mais les points de crispation sont encore nombreux.

Avec notre correspondante à Varsovie, Anne-Cécile Bras

Un texte est sur la table depuis lundi matin. «Tout y est» selon Seyni Nafo, le porte-parole du groupe Afrique mais rien n’est tranché. Le financement tout d’abord. Où sont les 100 milliards de dollars promis depuis 2009 par les pays industrialisés aux pays en développement pour les aider à s’adapter aux conséquences des changements climatiques et limiter leurs propres émissions de gaz à effet de serre ? Cette question provoque beaucoup de tensions.

Les ministres vont en débattre toute la journée et les attentes sont nombreuses. Autre sujet de discorde : le manque d’ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés. Aujourd’hui, le compte n’y est pas et les récentes déclarations du Japon, qui a revu à la baisse ses objectifs, ne rassurent pas Les pays en développement réclament des engagements clairs et rapides qui puissent être évalués.

Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, a rappelé, mardi 19 novembre, que l’enjeu de Varsovie est de poser «une pierre fondatrice» pour parvenir à un accord qui engage enfin tous les pays à limiter le réchauffement du climat de la planète à deux degrés en 2015. Six ans après l’échec de Copenhague «il faut placer la barre plus haut» a t-il dit. Le délégué philippin, lui, entame son 9ème jour de grève de la faim en solidarité avec ses compatriotes.

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