Changement climatique: l'administration Obama appelle au «sursaut»

Après la publication du rapport alarmant du Giec, l’administration Obama demande une réaction forte, mais les Américains - du moins une bonne partie d’entre eux - ne pensent pas que le réchauffement climatique présente un danger pour les Etats-Unis.

Avec notre correspondant à Washiongton, Jean-Louis Pourtet

L’administration Obama a accueilli favorablement le rapport du groupe d’experts qui lui fournit des arguments pour mener une politique environnementale plus musclée. La sénatrice Barbara Boxer, qui préside la commission de l’Environnement, s’est engagée à soutenir les efforts du gouvernement pour réduire la pollution.

Le secrétaire d’Etat John Kerry a lancé un appel a la communauté internationale. « Seule une action des humains, a-t-il dit, peut sauver le monde des pires impacts du réchauffement climatique ». Mais les négationnistes du Heartland Institute de Chicago continuent de rejeter l’influence humaine comme cause de la hausse de la température.

Al Gore, prix Nobel de la paix pour son combat en faveur de l’environnement, s’est livré hier à une sévère critique des médias qu’il accuse d’être intimidés par les puissants lobbies industriels.

Quant aux Américains, le problème ne les préoccupe que modérément. 40% seulement pensent, selon un sondage Pew, que le changement climatique présente un danger pour les Etats-Unis. Peut-être changeront-ils d’avis lorsque les plages de Floride, entre 2030 et 2050, disparaîtront sous les eaux, comme le prédisent les météorologues, si rien n’est fait.

→ A (RE)LIRE : Réchauffement climatique : le Giec tire la sonnette d'alarme

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