Avec notre envoyée spéciale,
L'objectif de cette 19ème conférence, qualifiée d'«étape» par les Nations unies, est de poser les bases d'un accord dans lequel tous les pays s'engageront enfin à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Cet accord devrait être signé à Paris en 2015.
Mais les points de blocage sont encore nombreux. Sur le «fond vert» par exemple, on n'a toujours pas de dates concernant les premiers versements alors que les pays en développemment attendent depuis 2009 que les pays industrialisés -qui se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020- honorent leur engagement.
→ à (re)lire: Convention sur le climat: la Pologne et sa dépendance au charbon au centre des débats
Quelques signaux positifs
La France espère, elle, une feuille de route précise pour cadrer les négociations jusqu'à Paris afin de déminer étape par étape les point de désaccord.
Il y a quelques signaux positifs comme l'accord signé par les Etats-Unis et la Chine en juin dernier pour limiter la production et l'usage de gaz industriels considérés comme des super gaz à effet de serre. C'est un signal fort car il n'y aura pas d'accord en 2015 sans leur engagement.
Mais le Japon a annoncé qu'il allait drastiquement diminuer son objectif de réduction d'émission à cause de Fukushima et l'Australie est en train de saborder tous ses outils de lutte contre le changement climatique. Pourtant les ravages du typhon Haiyan aux Philippines rappellent l'urgence d'agir.