Ce Canadien de bientôt 62 ans estime avoir été trahi par le gouvernement allemand. C’est ainsi que Paul Watson débute un message envoyé le 30 juillet dernier sur le site de Sea Shepherd conservation society, association qu’il a créé en 1977 après son expulsion de Greenpeace, autre association écologiste à laquelle il a contribué lorsqu’il avait une vingtaine d’années.
L’homme charismatique aux cheveux et barbe blancs et à l’attitude placide a eu souvent recours à la force lors d’actions contre des navires de pêche et de chasse. A bord de son premier navire, le Sea Shepherd (ou Berger de la Mer), et du Ady Gil, coupé en deux par un baleinier japonais en janvier 2010, ce pirate des mers, comme certains le surnomment, sillonne les océans afin de stopper la chasse aux dauphins au Japon, celle des phoques au Canada, la pêche du thon rouge en Méditerranée, et défend aussi les baleines et les requins.
La récente actualité à propos de surfers attaqués par les requins à l’île de la Réunion relance, s’il en était besoin, la polémique entre les vacanciers désireux de sensations fortes et les écologistes. Mais Paul Watson, infatigable militant pour la conservation des océans, estime que son principal ennemi reste le gouvernement japonais qui veut faire taire son groupe écologiste.