Mesure et impact de la radioactivité au Japon : le rapport de l'OMS fait polémique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de publier un rapport sur les taux d’irradiation et d’exposition à la radioactivité au Japon après la catastrophe de Fukushima en 2011. Selon ce rapport, seuls deux villages auraient été dangereusement exposés mais cette déclaration révolte les antinucléaires.

Le dernier rapport établi par l'OMS indique que les seules zones ayant reçu les doses de radiation supérieures au seuil de tolérance internationalement reconnue sont la ville de Namie dans le comté de Futaba, et le village d’Iitate dans le comté de Soma, au nord-ouest de la centrale de Fukushima. Seules deux régions donc dans tout le Japon pourraient être exposées à un risque de développer un cancer de la thyroïde, avec en première ligne les nouveaux nés et les jeunes enfants. Gregory Hartl, de l'OMS, soutient que : « En-dessous de 100 mSv, les études n’ont pas été conclusives ».

« Les doses n’ont pas été estimées pour la zone se situant dans un rayon de 20 kilomètres de Fukushima parce que la plupart des individus de cette zone ont été évacués rapidement et une estimation précise de la dose effective pour ces individus nécessiterait des données plus précises que celles dont nous disposons » indique le rapport.

Scandalisés par l'ensemble de ces dernières déclarations de l'OMS, les responsables du Réseau Sortir du nucléaire dénoncent là une désinformation exercée par un organisme sensé protéger la santé des populations partout dans le monde, et ce pour protéger et promouvoir, selon eux,  les intérêts de l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA) ...

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