Ils sont 360 000 enfants dans la région de Fukushima à faire l'objet d’examens médicaux. La crainte : que leur thyroïde soit déréglée. C'est en effet cet organe qui régule tout le métabolisme et prévient certains types de cancers. Mais lorsque la thyroïde est déréglée, elle est à l'origine de nombreux dysfonctionnements.
Cela a été très clairement constaté par le passé, lors d'accidents nucléaires. En particulier dans le cas le plus grave avant celui de Fukushima, celui de Tchernobyl en 1986 : de nombreux cancers et maladies se sont développés dans les années suivantes, parfois 5 à 10 ans plus tard.
Les analyses effectuées cette année ne seront donc peut-être pas concluantes tout de suite. L'irradiation de ces enfants ne fait aucun doute : une organisation non gouvernementale a mené des analyses d'urine sur des enfants et l'a constaté : ils sont irradiés. De plus l'atmosphère est encore très radioactive. Bien plus que ne l'était en 1986 celle des environs de Tchernobyl.