Sida : les tests de dépistage rapide n'ont pas dit leur dernier mot

Des chercheurs de l’Hôpital Saint-Antoine à Paris ont recensé pas moins de 40 000 individus ignorant leur séropositivité. L’arrivée de nouveaux tests de détection rapide pourrait en réduire le nombre. Une piste à ne pas négliger pour prévenir la transmission du virus car selon une dernière étude de l’Institut de Veille Sanitaire il reste fort à faire : l'InVs pointe le mauvais comportement des Français face à cette maladie qui tue encore près de 2 millions de personnes à travers le monde.

Chaque année 6500 nouvelles infections sont recensées dans l’Hexagone, un chiffre plutôt alarmant pour les scientifiques.

Selon l'InVs, une personne sur cinq ne vient pas chercher les résultats de son bilan sérologique après avoir réalisé un test de dépistage classique du VIH -lequel demande quelques jours de délai.

Lorsqu'il s'agit de tests rapides, dont les résultats parviennent en moins d’une heure, la quasi-totalité des volontaires en est informée. Les candidats au dépistage bénéficient parallèlement d’un test classique pour confirmer les premiers résultats.

Actuellement, quelque 34 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde

Quand on sait que la prise en charge précoce -recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé- est essentielle pour un traitement plus efficace, il semble que l’arrivée de tests adaptés, face à un désintérêt progressif de la maladie -notamment chez les jeunes- est importante.

A l’heure d’un signal encourageant en matière de lutte contre le Sida -et une baisse démontrée du nombre de décès à travers le monde-, les scientifiques veulent prouver que si les pays du Sud manquent cruellement de moyens, ceux du Nord doivent faire l’effort de poursuivre et mobiliser les populations en faveur d’un meilleur dépistage pour enrayer la progression de la maladie.

La mise en place en France de ces tests de dépistage rapides et fiables devrait permettre la réduction du nombre de personnes ignorant leur statut sérologique et limiter la transmission du virus.

Aujourd’hui, 34 millions de personnes vivent avec le VIH à travers le monde.

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