L'objectif est de vérifier que les légumes, poissons, fruits de mer, viandes, oeufs, algues et les aliments préparés qui arrivent jusque sur les étals en provenance des régions proches de la centrale sont bien sains, afin de rassurer une population inquiète et qui juge insuffisants les contrôles en amont.
L'une des conséquences catastrophiques de l'accident nucléaire -toujours en cours- est en effet l'incidence de la pollution sur la production alimentaire... Une bonne partie du littoral ainsi que d'importantes zones agricoles dans la province de Fukushima -qui représentent un des grenier à riz du Japon- ayant été sévérement touchés par la dispersion d'éléments radioactifs issus des réacteurs nucléaires accidentés.
Des seuils ont été fixés par l'administration japonaise pour contrôler toute la production agricole et animale en provenance de ces zones contaminées pour protéger les populations, mais les contrôles ne sont pas systématiques et les seuils fixés font débat.
Les enfants sont les plus vulnérables ...
Déja trés préoccupés par la proximité de la centrale de Fukushima, les Tokyoïtes sont par ailleurs inquiets, perturbés par plusieurs affaires concernant de la viande de boeuf, du riz et d'autres légumes fortement contaminés qui auraient été retrouvés sur les marchés de la capitale.
Pour garantir la sécurité de ces Japonais et pour soutenir des filières alimentaires en difficulté, les autorités de Tokyo ont donc démarré depuis ce 8 novembre 2011 des campagnes de mesures sur les produits les plus consommés par les enfants, qui sont les plus vulnérables.