Les experts mondiaux de la lutte contre la cybercriminalité estiment que Stuxnet, le virus tueur d’industries, n'a pas pu être produit par un banal pirate informatique, mais peut-être par des organisations ou des pays capables d’investir des sommes colossales pour sa mise au point.
Symantec, éditeur mondial de solutions antivirus a réalisé la cartographie de sa propagation à travers le monde et constate qu’il serait actif en Iran, mais aussi en Indonésie, en Inde et au Pakistan.
Concrètement, cet agent malveillant peut détecter dans les ordinateurs qu’il contamine des applications industrielles qui contrôlent des sites stratégiques, et il n’est pas seulement question de paralysie d’un système, mais de destruction physique des installations, en donnant, par exemple, l’ordre aux programmes automatisés d’une centrale électrique de distribuer plus de courant que ses lignes à hautes tensions ne peuvent en supporter.
Toujours selon les experts, ce virus aurait déjà visé la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, qui doit entrer en service prochainement. Les dirigeants iraniens ont démenti cette information et font uniquement état de 30 000 de leurs ordinateurs infectés à ce jour.