Marée noire en Louisiane : enfin le début de la fin?

Evaporés, dispersés ou récupérés ... : les trois quarts du pétrole échappé du puits BP en Louisiane ont disparu et le quart du brut qui se trouve encore dans l'océan ne serait pas « dangereux » selon un rapport de l'Agence nationale océanographique et atmosphérique américaine, publié le 4 août 2010. Georges Peigné -directeur adjoint du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre)- revient sur la toxicité des dispersants et du pétrole dispersé.

Après avoir enfin colmaté une fuite de pétrole qui a sévi depuis avril dernier dans le Golfe du Mexique, le gouvernement américain devait, selon le New York Times, annoncer cette semaine qu’il ne resterait dans les eaux du Golfe du Mexique que 26% de la quantité de pétrole qui s’est échappée des canalisations.

Selon l'article du New York Times, le pétrole restant serait concentré à la surface de l’eau ou dispersé un peu plus en profondeur, et les scientifiques fédéraux estiment qu’il pourrait « rapidement disparaître totalement ». « Rien ne nous laisse penser que des nappes de pétrole aient pu échapper à nos recherches », a expliqué sans sourciller la responsable du bureau national des Océans et de l’Atmosphère, ajoutant néanmoins qu’il est « pour le moment impossible de mesurer la totalité de l’impact de la marée noire sur les écosystèmes marins ».

Parmi les questions les plus importantes restées sans réponse, les conséquences qu’aura le pétrole sur les œufs et les larves de poissons, de crabes et de crevettes … Et il n’y aura sans doute pas de réponse avant au moins un an, le temps que la nouvelle génération parvienne à maturité.

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