Après l'assassinat ciblé de Qassam Soleimani et de Abou Mehdi al-Mouhandis, le chef de la diplomatie américaine a justifié sur la chaîne télévisée la frappe de drone ordonnée par Donald Trump : l'Iran était en train de préparer une attaque de grande ampleur dans la région et sa mort a permis d'éteindre l'incendie.
Et le secrétaire d'Etat américain en a profité pour tacler les Européens, pas assez solidaires, dit-il, des Etats-Unis. « Ce que les Américains doivent savoir, c'est qu'en décidant d'abattre Qassam Soleimani, le président Trump a sauvé des vies américaines. Je viens de passer les dernières heures à m'entretenir avec nos partenaires régionaux sur ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons, à demander de l'aide... Et ils ont été formidables.
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En revanche, les Européens ne nous ont pas aidés autant qu'ils le pouvaient. Les Britanniques, les Français, les Allemands doivent comprendre que ce que nous avons fait a aussi permis de sauver des vies en Europe. Car Qassam Soleimani et ses troupes ont aussi mené des campagnes meurtrières en Europe ».
« C'était une bonne chose pour le monde entier et nous appelons chacun dans le monde à soutenir l'action des Etats-Unis pour faire en sorte que la République islamique d'Iran se comporte simplement comme une nation normale », a poursuivi le secrétaire d'Etat.
A l'exception notable d'Israël, qui a approuvé le raid américain, la majorité des dirigeants mondiaux, notamment les Européens, se sont gardés d'apporter un tel soutien.
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