Le système électoral israélien ne prévoit pas de vote pour les citoyens vivant à l'étranger. A Berlin comme ailleurs, les expatriés israéliens doivent donc prendre un billet d'avion s'ils veulent participer au scrutin. C'est le cas de Tal Alon, qui a crée un web-magazine en hébreu destiné aux Israéliens de Berlin : « Bien sûr que je suis concernée, si je veux rentrer un jour en Israël, et c'est le cas, si je veux que mes enfants aient le choix. Alors il est extrêmement important qu'Israël ne perde pas la raison, ou revienne à la raison, et que l'on parvienne à la paix. Alors voter c'est très important pour moi ».
Le coeur à gauche
L'immense majorité des Israéliens de Berlin a le coeur à gauche, parfois très à gauche, comme la comédienne Orit Nahmias, membre de la troupe du théâtre Maxime Gorki de Berlin : « La gauche est devenu tellement minoritaire qu'elle est presque invisible. Ce qui devrait être une alternative au gouvernement actuel n'en est même pas une. On a l'impression qu'on peut seulement remplacer la droite par la droite. Pour certains Israéliens, le seul espoir c'est de pouvoir se débarrasser d'un dirigeant corrompu. »
Malgré le poids de l'histoire, on estime qu'environ 10 000 Israéliens se sont installés dans la capitale allemande depuis dix ans.