L'ONU a adressé un message au gouvernement yéménite et à ses alliés de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite : faire respecter la trêve à Hodeida, cette ville portuaire sous le feu des combats depuis des mois et où un cessez-le-feu est entré en vigueur mardi, après des négociations sous l'égide de l'ONU. Mais la trêve a été violée plusieurs fois, il faut donc la restaurer.
Hodeida abrite un port stratégique, les trois quarts de l'aide humanitaire destinée au Yémen y transitent. Les Nations unies demandent d'ailleurs au gouvernement yéménite de coopérer afin d'assurer l'acheminement de cette aide. On s'attend à ce que le même message soit passé aujourd'hui aux rebelles houthis à Sanaa.
Le chef des observateurs, Patrick Cammaert, est sur place, accompagné de six observateurs. Sa mission est de veiller à l'application des accords négociés en Suède, et appuyés par une résolution de l'ONU. Ils prévoient outre un cessez-le-feu à Hodeida, le retrait des combattants de la ville. L'ONU a prévenu : « l'échec ou le succès de ces accords reposent uniquement sur les deux parties » au conflit.