Les chefs des bureaux des provinces de Kirkouk, Salahaddin et Anbar devront répondre devant la justice de fraude. A leurs côtés, comparaîtront également les responsables des bureaux de la diaspora en Jordanie et en Turquie.
Dans leur communiqué publié samedi, les juges en charge de l'enquête préconisent aussi une nouvelle loi sur la commission électorale afin que ses membres soient indépendants et non pas désignés par les partis politiques.
Une mesure contre la fraude avait pourtant déjà été introduite lors des élections de mai dernier : le vote électronique. Aujourd'hui suite aux plaintes déposées auprès du gouvernement, il faut recompter manuellement les scrutins, ce qui ne fait que retarder la composition d'un nouveau Parlement et la désignation d'un Premier ministre.
Parallèlement, l'Irak est traversé par d'intenses manifestations. Les Irakiens réclament l'accès aux services de base tels que l'eau courante et l'électricité. Face à la violence de la répression de ces mouvements et à la déception généralisée du peuple envers son gouvernement, les manifestants exigent maintenant un changement en profondeur du système politique irakien.