La Ligue arabe appelle à « réactiver le processus politique en Syrie », pays suspendu de l'organisation depuis 2011, en raison de sa répression du soulèvement.
En accueillant la vingtaine de représentants des pays arabes, le roi Salman a réaffirmé sans surprise sa condamnation de la politique iranienne dans la région. Le souverain a qualifié « d'agressive » l'attitude de la République islamique, l'accusant de « terrorisme » et « d'ingérences flagrantes » dans les affaires des pays arabes, dans le communiqué final du sommet de ce dimanche.
La réunion a été largement consacrée au dossier israélo-palestinien, rejetant la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël. Il y a quelques semaines, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman avait évoqué le droit des Israéliens à disposer de leur Etat, ce qui avait été interprété comme un nouveau signe de rapprochement entre l'Arabie saoudite et l'Etat hébreu qui ont en commun leur opposition à Téhéran.