Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
« Nous n’allons pas déclarer la guerre à l’Iran au stade actuel. L’objectif de la réunion était de condamner les agissements iraniens » a déclaré Ahmad Aboul Gheit, le secrétaire général de la Ligue arabe dans la conférence de presse de clôture.
Mise en garde ou ultimatum ? Ce qui est certain, c’est que les pays arabes soutiennent les mesures que l’Arabie saoudite jugera adéquates pour assurer sa sécurité contre l’Iran. Le communiqué final condamne aussi le Hezbollah, qualifié d’organisation terroriste, et l’accuse d’être le bras de l’Iran dans ses ingérences dans le monde arabe.
Des accusations contre lesquelles le Liban, dont le chef de la diplomatie a boycotté la réunion de la Ligue, a objecté en soulignant que le Hezbollah faisait partie intégrante du peuple et du gouvernement libanais.
La seule mesure concrète adoptée par la conférence ministérielle a été l’interdiction des chaînes de télévision financées par l’Iran et diffusées via des satellites arabes.