Avec notre correspondante à Amman, Angélique Férat
L'arrivée à la tête des Etats-Unis de Donald Trump fait craindre un changement de cap radical dans le traitement de la question palestinienne. Il y a eu une série d'annonces qui ont glacé les esprits arabes. Le déménagement ou non de l'ambassade américaine à Jérusalem, et le président américain qui semble mettre de côté une solution a deux états. La Ligue arabe veut réaffirmer son attachement a l'idée d'un Etat palestinien.
La lutte contre le terrorisme sera l'autre grand thème de ce sommet. Les pays arabes doivent améliorer leur coopération et leur implication, dit-on. Mais analystes et commentateurs craignent déjà qu'il n'y aura que des déclarations d'intention. Les 21 pays arabes arrivent à ce sommet divisés, parfois affaiblis comme l'Egypte ou le Yémen, sans un homme fort à l'horizon. Même le grand frère saoudien connaît la crise avec la chute du prix du pétrole. Et il a du mal à se sortir de son intervention militaire au Yémen.
En prenant la présidence du sommet, le ministre jordanien des Affaires étrangères a appelé les pays arabes à oeuvrer pour la paix et la stabilité. Ajoutant une mise en garde. « Par le passé, la Ligue a échoué à traiter les problèmes régionaux, ce qui lui a fait perdre de sa crédibilité », a-t-il déclaré.