Avec notre correspondante à Ramallah, Marine Vlahovic
Les responsables palestiniens ont beau proclamer que 80 % des demandes des prisonniers sont satisfaites, il n’y a pas de mention, ou presque, des principales revendications des détenus dans les termes finaux de cet accord bien mystérieux, excepté les droits de visite élargis. En effet, il prévoit que les prisonniers auront droit à deux visites par mois contre une avant le début de la grève.
Des mesures seront également prises en faveur des femmes et des mineurs, mais l’accord ne mentionne pas les autres revendications des prisonniers, comme la fin des « négligences médicales » et des mises à l'isolement, l'accès à des téléphones publics et à des chaînes télévisées dans les prisons.
Ces différents points restent à négocier. Un comité composé des leaders de cette grève sera mis en place en vue de poursuivre les discussions avec l'administration pénitentiaire israélienne, affirment les Palestiniens. L'Etat hébreu, pour sa part, continue d'affirmer qu'il n'a pas négocié avec les détenus directement, mais avec l'Autorité palestinienne.