Les prisonniers palestiniens détenus en Israël arrêtent leur grève de la faim

Ils étaient en grève de la faim depuis le 17 avril. Vendredi 26 mai au soir, les prisonniers palestiniens incarcérés en Israël ont mis un terme à leur mouvement, car un accord a été conclu. Un soulagement pour les familles et les soutiens des détenus même si les termes de cette négociation restent flous.

Avec notre correspondante à Ramallah,  Marine Vlahovic

Vendredi soir tard, après de longues négociations - elles auraient duré plus de 20 heures -, l'accord a été conclu. Les services pénitentiaires israéliens auraient finalement accepté de traiter avec Marwan Barghouti, le leader du Fatah qui avait lancé le mouvement de grève.

Entre 1 000 et 1 500 prisonniers palestiniens refusaient de s’alimenter depuis 40 jours pour dénoncer leurs conditions de détention. Avec des revendications très concrètes comme l’accès à un téléphone public, des droits de visite élargis, ainsi que l’arrêt des mises à l’isolement.

« Les Israéliens ont rassemblé les leaders des détenus dans une prison pour s'asseoir à la table des négociations Les Israéliens croyaient que c'était possible de briser cette grève sans arriver à un accord, mais ce sont les prisonniers qui ont gagné », se réjouit Qaddura Farès du Club des prisonniers palestiniens.

Il s’agit tout de même d’une victoire en demi-teinte, car les prisonniers ne pourraient avoir obtenu qu'une seconde visite mensuelle de leur famille, qui avait été supprimée récemment, selon les Israéliens et la Croix-Rouge.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait demandé une médiation américaine il y a deux jours, via l’émissaire de Washington au Proche-Orient.

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