Avec notre correspondante à Ramallah, Marine Vlahovic
En jeu, l'exclusion de ces clubs des colonies israéliennes implantées en Cisjordanie. Des colonies considérées comme illégales au regard du droit international. Et c'est justement ce que soulignait un rapport présenté à la Fifa, qui a pourtant estimé qu'il était prématuré de prendre une décision. Une déception pour les Palestiniens.
Car le sujet a eu beau avoir été évoqué, la question n'a toujours pas été tranchée. Ces derniers jours, l'Etat hébreu a multiplié les pressions, regrette la vice-présidente de la Fédération palestinienne de football, Susan Shalabi, qui met également en cause la Fédération internationale de football.
« C'est le résultat de l'intervention d'une tierce partie dans les affaires de la Fifa, estime-t-elle. Et si des gouvernements sont ainsi autorisés à s'immiscer dans les décisions et l'agenda du congrès de la Fifa, la crédibilité de la Fifa peut être remise en question. »
Pourtant, selon les Palestiniens, pas de doute : les Israéliens enfreignent les statuts de la Fifa, qui interdisent aux clubs d'une fédération de jouer sur un autre territoire sans permission. Et l'instance mondiale du football devra tôt ou tard statuer sur le sort des équipes des colonies israéliennes. Son président a promis qu'une décision serait prise lors du prochain conseil qui se tiendra en octobre prochain.