Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
La colère d'Israël à l'égard des pays qui ont soutenu la récente résolution de l'ONU, Gérard Larcher, lui, assure ne pas l'avoir ressentie. « On a été extrêmement bien accueillis, on s’est dit les choses, on ne s’est pas raconté d’histoires, a affirmé le président du Sénat. Je voudrais vraiment que l’on renoue, on les avait quitté un petit peu, avec les chemins de la confiance ».
Et pour cela, Gérard Larcher a voulu rassurer ses interlocuteurs israéliens quant au but de la conférence de Paris qui les inquiète. « Il n’y a pas de proposition de résolution secrète préparée par la France à l’ONU après la conférence de Paris, a-t-il insisté. Si la conférence de Paris, peut, je l’espère toujours, créer un cadre favorable, il s’agira d’une amorce et pas d’un aboutissement. »
Favorable à une politique des petits pas
Sur le dossier israélo-palestinien, droite et gauche française sont sur des positions semblables, assure ce proche de François Fillon. Et en cas d'alternance en mai prochain, il souhaite que les efforts diplomatiques de Paris se poursuivent. « Je suis favorable à ce que la France joue un rôle, qu’elle joue un rôle actif dans une politique des petits pas », a assuré le sénateur.
La seule différence que Gérard Larcher annonce, c'est un dialogue renforcé avec la Russie en cas de retour de la droite au pouvoir.