L'offensive, lancée vendredi dernier par une coalition de rebelles islamistes et jihadistes, pour mettre fin au siège imposé par le régime de Bachar al-Assad aux quartiers de l'opposition continue. Les combats se concentrent à la périphérie ouest d'Alep, attaquée par plus de 1 500 combattants rebelles venus des provinces d'Alep et d'Idleb au nord-ouest du pays. Ces combats se mènent sur un front de 15 kilomètres.
Les combats les plus violents se déroulent au sud-ouest d'Alep, où les rebelles avaient effectué une avancée avant de devoir reculer.
L'agence officielle Sana, pour sa part, accuse des « groupes terroristes », terminologie du régime pour parler des rebelles, d'avoir « visé le quartier de Hamdaniyé avec du gaz toxique », et parle de « 35 cas de suffocation » et de blessés souffrant de « spasmes musculaires » et de « dilatation de la pupille ».
Le directeur de l'hôpital universitaire d'Alep, Ibrahim Hadid, interrogé par la télévision publique syrienne a accusé les rebelles d'avoir utilisé « du gaz de chlore toxique ». L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), généralement bien informé, a confirmé, lui aussi, « des cas de suffocation » dans les rangs des forces du régime dans le même quartier.
L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est déclaré « horrifié » et « choqué » par les bombardements.
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