Le plan « récompense les putschistes et punit le peuple yéménite et la légitimité ». C'est ce qu'affirme le président yéménite. Pas question donc pour lui de l'accepter. Il l'a d'ailleurs dit haut et fort à l'envoyé spécial des Nations unies Ould Cheikh Ahmed.
On ne connait pas tous les détails des propositions. On sait simplement que le plan proposait de nommer un nouveau vice-président, après un retrait des rebelles houthis de Sanaa, la capitale, et la remise des armes lourdes à une tierce partie. Après quoi, le nouveau vice-ministre hériterait du pouvoir pour nommer à son tour un nouveau gouvernement dans lequel les Yéménites du nord et ceux du sud auraient une représentation équitable.
Appuyé par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite, le président Hadi a dû se replier à Aden la capitale du sud. Malgré une guerre sans merci et des bombardements quasi quotidiens, menée par l'aviation saoudienne pour l'essentiel, les rebelles houtis sont indélogeables du centre et du nord du pays.
Au moins dix-sept civils ont été tués encore ce samedi dans le sud-ouest du Yémen par de nouveaux raids aériens sur la ville de Salou.
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