Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Le président syrien Bachar el-Assad n’avait évidemment pas fait le déplacement à New York. Il était représenté pour l’occasion par son ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem pour prendre la parole à la tribune des Nations unies.
Le représentant de Damas s’est livré à sa diatribe habituelle : le gouvernement syrien est le seul, grâce à l’aide de l’Iran et de la Russie, dit-il, à lutter contre le terrorisme. Et la victoire est proche, selon lui, car l’armée syrienne fait de grands progrès.
Sur le terrain, les informations qui parviennent font effectivement état de bombardements constants depuis cinq jours sur les quartiers est d’Alep par l’aviation russe et des hélicoptères du régime. Un million et demi d’habitants sont privés d’eau potable à cause des dernières frappes.
« Larmes de crocodile »
Mais depuis New York, Walid Mouallem dénonce « ces pays qui versent des larmes de crocodile sur la situation des Syriens pendant que ces mêmes pays continuent de soutenir et armer les terroristes ». Damas reste ouvert à une solution politique assure-t-il, mais dans les couloirs de l’ONU, plus personne n’y croit sérieusement.