Selon Karl Schembri, le porte-parole de l’ONG Conseil norvégien pour les réfugiés, contacté en Irak par RFI, « les 30 000 civils qui ont fui Fallouja durant ces derniers jours s’ajoutent au 30 000 civils qui avaient déjà fui durant ce dernier mois. Nous devons gérer ce déplacement massif de population. »
« Parmi ces gens, poursuit-il, il y a des hommes, des femmes, des personnes âgées et des enfants. Ils viennent tous dans les camps mais nous n’avons plus de tentes. Nous faisons face à un afflux massif de population. »
« Nos équipes travaillent nuit et jour »
Le porte-parole du Conseil norvégien pour les réfugiés continue : « Nous avons besoin d’eau, de nourriture, de citernes, de toilettes. Nos équipes travaillent nuit et jour pour porter assistance à ces gens. Elles font de leur mieux. Malheureusement nous atteignons les limites de nos stocks et nous n’avons plus assez de financements. »
« Les gens ont fui un désastre humanitaire à Fallouja et ils vont certainement vivre un autre désastre humanitaire dans les camps », conclut-il.