Le drapeau irakien flotte à nouveau sur le siège du gouverneur et des bâtiments du Conseil local, de la police et des services de sécurité. L'armée irakienne aurait ainsi conquis 70 % de la ville. Depuis le lancement, le 23 mai, de l'offensive pour reprendre Fallouja, avec le soutien aérien de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, soldats, policiers et miliciens irakiens avaient réussi à encercler la ville et à reconquérir les quartiers périphériques.
Leur progression toutefois a été considérablement ralentie par des mines et des voitures piégées disposées par les jihadistes de l'organisation Etat islamique. Sans compter les tireurs d'élite. Les troupes irakiennes s'attendaient à des combats féroces dans le centre-ville, finalement elles « ne se sont heurtées qu'à une faible résistance », affirme une source militaire.
Avec la chute de Fallouja, située à 50 km de Bagdad, la pression des jihadistes sur la capitale baissera et surtout les jihadistes de Daech ne contrôleront plus que la grande ville de Mossoul au nord. Mossoul, que les autorités irakiennes et la coalition internationale ont bien l'intention, dans quelques mois, de reconquérir.