Benyamin Netanyahu a proposé à Manuel Valls des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens à Paris. Mais pour le Premier ministre français, des discussions ne peuvent se faire que dans un cadre international pour l’instant : « Nous savons que la paix sera faite par les parties et nul ne peut la leur imposer. Mais aujourd’hui il n’y a pas de négociations et la situation sur le terrain est catastrophique. Il faut sortir de ce statu quo et de cette impasse, et notre approche jouit d’un soutien international. »
L'organisation d'une conférence internationale est soutenue par le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah, qui accuse les Israéliens de vouloir gagner du temps en la refusant. « Il faut, dit-il, que la communauté internationale fasse pression sur Israël. »
« Nous condamnons » la colonisation
Israël qui est accusé également de poursuivre la colonisation. « Notre position est très claire sur la colonisation, elle ne varie pas, nous la condamnons, a déclaré Manuel Valls. La poursuite par Israël de la colonisation met gravement en danger la perspective d’une solution à deux Etats. »
Manuel Valls garde le soutien des Palestiniens sur l’initiative française. Mais le Premier ministre qui était venu en ami d’Israël repart de la région sans avoir convaincu Benyamin Netanyahu.