C'est le cauchemar des autorités aéroportuaires : comment empêcher l'introduction d'un engin explosif à bord d'un avion ?
D'abord par un passage systématique des voyageurs sous un détecteur de métaux et d'explosifs. Ensuite, par le contrôle des bagages qu'ils emportent en cabine. Enfin, par l'analyse aux rayons X de toutes les valises qui rejoignent la soute.
Autre risque : une introduction à partir des pistes. Pour y remédier, les contrôles des gendarmes sont fréquents : les personnels sont fouillés et les badges vérifiés.
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Quant aux avions, avant de décoller, ils doivent être de la même manière passés au peigne fin. Des agents de sécurité contrôlent les coffres à bagages et sous les sièges.
Mais le risque zéro n'existe pas. Si depuis les attentats de Paris en France les contrôles ont été renforcés, les spécialistes s'accordent sur le fait que les systèmes de sécurité des aéroports ne sont pas infaillibles.
Entre janvier 2015 et avril 2016, plus de 600 personnes se sont ainsi vues refuser l'attribution ou le renouvellement de leur badge d'accès à la zone réservée de l'aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle, en raison de leurs antécédents judiciaires. 85 autres ont subi le même sort à cause de soupçons de radicalisation.