Depuis une semaine, le mode opératoire est le même : une voiture piégée explose dans les rues de Bagdad ou alors un kamikaze déclenche sa ceinture au milieu d’un marché, un véritable carnage.
Ce mardi, trois quartiers de la capitale irakienne sont touchés. Parmi lesquels le grand faubourg chiite Sadr City. Pas de revendication pour le moment, mais l’organisation Etat islamique (EI) s’est attribuée la responsabilité des attentats de la semaine dernière, contre les chiites, considérées comme ennemis jurés des djihadistes.
Ces combattants du « Khalifa » acculés dans le reste des provinces du pays par les bombardements de la coalition internationale et par les forces irakiennes semblent avoir changé de stratégie.
En plus des combats sur le terrain il y a cette multiplication des attentats-suicides.
Depuis son avènement le groupe Etat Islamique est arrivé à plusieurs reprises aux portes de la capitale irakienne. Mais ses combattants ne sont jamais parvenus à prendre Bagdad. Le seul moyen pour eux d’atteindre la capitale, ce sont donc ces attentats à la bombe meurtriers qui à chaque fois font des dizaines de victimes.
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