Le groupe de soutien à la Syrie comprend dix-sept pays et trois organisations internationales. ll a été créé à l'automne 2015. Et sa réunion ce mardi doit servir en principe à consolider un cessez-le-feu tout à fait précaire pour le moment.
Les dix-sept tenteront aussi de faire en sorte qu'il y ait un accès humanitaire dans tout le pays et que soit accélérée la transition politique en Syrie entre le régime et les groupes de l'opposition modérée.
Mais c'est surtout la Russie et les Etats-Unis qui sont les maîtres du jeu. A eux, en effet, d'infléchir la position de leurs alliés respectifs. Moscou s'est engagé à faire pression sur Damas pour « limiter » ses bombardements, Washington de son côté a promis d' « augmenter le soutien à ses alliés régionaux pour les aider à empêcher la circulation des combattants, des armes ou des moyens de soutien financier vers les organisations terroristes à travers leurs frontières », selon une déclaration commune publiée le 9 mai dernier.
Difficile à faire. En tout cas rien ne dit, par exemple, que le régime syrien, fort de ses dernières conquêtes, accepterait de faire une pose dans les combats pour permettre à ses ennemis jurés de l'opposition de souffler.