Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Naimi, a occupé ce poste pendant 21 ans durant lesquels il fut un homme puissant, très influent et très écouté au sein de l’Opep, l’organisation des pays producteurs de pétrole.
Force est cependant de constater que depuis près de deux ans, il a également été l’instigateur de l’effondrement des cours de l’or noir sur les marchés internationaux. A 81 ans, Ali al-Naïmi, avait fait savoir ces derniers mois qu’il souhaitait partir à la retraite.
Il est remplacé par Khaled al-Faleh, pas vraiment un néophyte dans le domaine pétrolier. Ministre de la Santé durant ces derniers mois, où il a dû gérer la crise sanitaire du coronavirus, il fut auparavant le patron du géant pétrolier Aramco.
Aramco dont une partie sera prochainement mise en vente en Bourse afin de doter l’Arabie saoudite d’un fonds souverain de 2 000 milliards de dollars, le plus important au monde. D’aucuns ici, pensent que le nouveau ministre de l’Energie et du pétrole, Khaled al-Faleh, âgé de 56 ans, est l’homme idoine pour remplacer Ali al-Naïmi.
Dans un contexte de mutation et de défis pour le royaume saoudien, Al Faleh sera sans nul doute observé à la loupe par le monde entier ces prochains jours.