Le Haut Comité des négociations, le principal regroupement de l'opposition syrienne, a demandé à Staffan de Mistura, l'envoyé spécial des Nations unies, de reporter les discussions de paix de Genève. Déjà seuls trois délégués de ce Haut Comité, au lieu d'une quinzaine habituellement, s'étaient présentés à une réunion avec l'émissaire des Nations unies. En fait, plusieurs groupes rebelles ont reproché à Staffan de Mistura une attitude favorable au régime syrien.
Ce qui provoque la colère de l'opposition ? Le médiateur des Nations unies aurait évoqué l'idée de maintenir le président Bachar el-Assad au pouvoir en échange de la possibilité pour l'opposition de nommer trois vice-présidents.
Selon un diplomate occidental, l'opposition syrienne en fait est divisée « à 50/50 » sur la question de rester ou de partir de la table des négociations. Les deux camps s'accusent mutuellement d'avoir de nouveau enfreint l'accord de « cessation des hostilités ».
Les forces rebelles, pour leur part, ont lancé une offensive contre les troupes gouvernementales dans la province côtière de Lattaquié. Les forces rebelles ont repris certaines positions dans la province de Hama.
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