Un fils du président palestinien cité dans l'affaire des «Panama Papers»

Selon des informations du journal israélien Haaretz, Tarek Abbas disposerait d'un capital d'un million de dollars géré par le désormais fameux cabinet d'avocat panaméen Mossack Fonseca. Une somme qui provient, selon le quotidien, d'une société liée à l'Autorité palestinienne que dirige depuis 2005 Mahmoud Abbas. Une affaire qui ravive les accusations de corruption qui entourent régulièrement l'Autorité palestinienne.

Avec notre correspondant à Ramallah,  Nicolas Ropert

C'est le quotidien israélien Haaretz qui l'affirme : le deuxième fils du président palestinien Mahmoud Abbas serait lié à l'affaire des comptes offshore créés par le cabinet d'avocat du Panama Mossack Fonseca.

Tarek Abbas serait l'actionnaire à hauteur d'un million de dollars d'une société d'investissement palestinienne. La société en question travaille main dans la main avec l'Autorité palestinienne. La nomination en 2011 de Tarek Abbas dans le comité de direction de l'entreprise était connue, mais sa participation financière était un secret bien gardé.

Si cette participation n'est pas interdite, elle interroge notamment sur les réseaux sociaux. Des Palestiniens se demandent comment le propre fils du président de l'Autorité palestinienne peut être millionnaire.

Les soupçons de corruption sont réguliers à la tête de l'Autorité Palestinienne. Les investissements des deux fils de Mahmoud Abbas dans l'économie palestinienne font l'objet de suspicion de toute part. Selon une étude menée en 2015, 81% des Palestiniens se disent préoccupés par le niveau de corruption dans leur pays.

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