Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
C’est la confiscation de terres la plus importante de ces dernières années, selon l’organisation La paix maintenant : 234 hectares déclarés « terres d’Etat » par les autorités israéliennes, au lieu des 150 hectares annoncés dans un premier temps, en janvier dernier. Ces terres, près de Jéricho en Cisjordanie, sont en territoire palestinien occupé par Israël et les autorités israéliennes peuvent désormais en disposer comme bon leur semble.
L’ONG La paix maintenant craint que cette saisie ne serve à étendre la colonisation et ne jette de l’huile sur le feu, dans un contexte de violences entre Israéliens et Palestiniens.
La colonisation, illégale au regard du droit international, est régulièrement critiquée à l’étranger. Elle est considérée comme un obstacle à la paix, car elle rogne le territoire d’un futur Etat palestinien. Le secrétaire général de l’OLP Saeb Erakat a dénoncé « l’annexion de nouvelles terres palestiniennes » et « une culture de l’impunité chez les Israéliens ».