Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Ce sont surtout les taxis blancs du Caire qui sont les plus remontés contre Uber. Des taxis qui se comptent par dizaines de milliers et qui n’ont pas plus de cinq ans d’âge, contrairement aux vieilles guimbardes blanches et noires. Les chauffeurs qui ont acheté la plaque taxi doivent rembourser chaque mois une partie du crédit de la voiture et payer leurs impôts, sans oublier le renouvellement annuel de la carte grise et les PV qui pleuvent.
Certains parlent aussi du racket des agents de la circulation. Ils s’estiment d’autant plus lésés qu’Uber Egypte accepte maintenant le paiement en liquide. Face à la menace d’un mouvement social, les autorités ont commencé à réagir. Les agents de la circulation commencent à poursuivre les chauffeurs Uber pour « non-possession d’un permis de conduire professionnel ». Mais comme il est difficile d’identifier un chauffeur Uber il vous faut parfois longuement palabrer avec les policiers pour prouver votre innocence si vous accompagnez des amis.