Le directeur général d'Uber France s'est prononcé en faveur d'un « fonds de transition privé » pour soutenir les chauffeurs de taxi – entrepreneurs individuels – qui se sont récemment endettés dans l'achat d'une licence.
« Je pense que s'il y a une discussion sur la transition économique pour lisser la transition pour les taxis, leur permettre d'avoir des revenus où ils sont sécurisés, où ils n'ont pas de dettes qu'ils ne peuvent pas rembourser, il peut y avoir cette discussion, assure Thibaud Simphal. Mais je pense qu'il faut être assez clair sur le fait que c'est complexe et qu'il y a d'autres méthodes qui sont plus faciles a priori à mettre en place. »
Changer de casquette
L'idée qu'il plaide, c'estpar exemple d'inciter les taxis à adopter la plateforme électronique de réservation Uber ou autre, comme l'a récemment proposé Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie.
« Il y a de plus en plus d'utilisateurs réguliers des services de mobilité à la demande, qui passent par des applications sur smartphone, rappelle le directeur général d'Uber France. Et on voit côté VTC, il y a une croissance très forte du secteur et on pense que les taxis doivent pouvoir bénéficier de cet essor du numérique. Dans ce contexte et compte tenu d'une décision récente du Conseil constitutionnel qui permet aux taxis de changer de casquette et de s'inscrire sur une plateforme de VTC, de leur permettre de passer sur Uber, et on a encouragé nos concurrents à faire la même chose. »
Le transport de personnes peut créer jusqu'à 70 000 emplois, plaide le chantre des VTC. Mais encore faut-il lever les verrous législatifs.