Prêts à tout pour se débarrasser de la concurrence d'Uber, la compagnie de véhicules avec chauffeurs, les taxis de Montevideo ont rassemblé 280 000 dollars. Ils veulent les offrir à la mairie de la capitale uruguayenne afin de l'aider à financer les contrôles et la verbalisation des particuliers qui travaillent comme taxis grâce à l'application Uber.
Si la ville dispose de dix inspecteurs de la circulation dont la seule fonction est de verbaliser les chauffeurs Uber, aucun d'entre eux n'est en service la nuit. « Pour que les contrôles continuent à être effectués la nuit et au petit matin, nous savons qu'il faut payer des heures supplémentaires », a expliqué le président de l'association des taxis professionnels pour justifier sa proposition.
Depuis l'arrivée d'Uber à Montevideo les taxis ont multiplié les actions pour contrer la concurrence de la multinationale. Ils avaient notamment encerclé l'hôtel où Uber avait organisé une journée de recrutement via son application internet. Jusqu'ici, trois chauffeurs amateurs ont déjà été condamnés à 1 000 dollars d'amende avant de pouvoir récupérer leurs plaques d'immatriculation.