Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Malgré le rejet de nombreux candidats de leur camp, la coalition des partis réformateurs et modérés pourra présenter des candidats dans tout le pays. Mais la coalition a dû faire appel à de nombreux candidats inconnus. A Téhéran, elle a même dû inclure dans la liste trois modérés conservateurs sur les trente candidats de la capitale. De leur côté, les conservateurs ont également présenté une liste unique dans l'ensemble du pays.
Les deux camps savent que le scrutin est crucial. Voilà pourquoi ils ont tout fait pour éviter la dispersion des voix. Les responsables des deux camps ont appelé tous les candidats non retenus dans leur liste officielle à se désister.
Le président Hassan Rohani espère capitaliser l'accord nucléaire et la fin des sanctions pour changer la composition du Parlement contrôlé par les conservateurs afin d'avoir les coudées franches pour mener à bien ses réformes politiques et sociales. De leur côté, les conservateurs espèrent maintenir leur contrôle sur le Parlement.
Tout dépendra en réalité du taux de participation. Les réformateurs estiment qu'avec une forte mobilisation, ils auront plus de chance pour de l’emporter malgré les rejets de candidatures.