Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
L'information a été annoncée à moins de quarante jours des élections législatives du 26 février. Sur les 12 000 candidats inscrits, seuls 4 700, soit 40%, ont été approuvés. Selon les médias, la plupart des candidats réformateurs ou critiques à l'égard du pouvoir ont été recalés.
Les journaux réformateurs parlent d'un grand choc alors que des responsables réformateurs ont demandé au président Hassan Rohani d'intervenir. Un responsable réformateur a même affirmé que sur les 3 000 candidats réformateurs seuls 30 ont été approuvés.
Les candidats peuvent faire appel de cette décision d'ici vingt jours. Les élections législatives sont cruciales pour le président Rohani qui espérait profiter de son succès diplomatique avec l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire pour changer la composition du Parlement qui est actuellement dominé par les conservateurs.
Avec un Parlement plus équilibré, le gouvernement du président Rohani aura certainement les coudées plus franches pour accélérer ses réformes politiques et sociales. Mais pour le moment, on ne sait pas ce que pourrait faire réellement le président Rohani.