L'Iran reste l'une des dernières terres à fort potentiel. Les milieux économiques internationaux se tiennent prêts depuis plusieurs mois et le patronat français a récemment fait le déplacement. Les grands groupes Total,Renault, PSAou Airbus comptent bien s'y implanter tant les besoins en biens et en infrastructures sont grands.
Privés de produits occidentaux depuis des décennies, les 77 millions d'Iraniens attendent avec impatience la fin de l'embargo. Les Occidentaux tablent donc sur de fortes importations.
De leur côté, les Iraniens espèrent un retour des capitaux étrangers et un accès au système financier mondial. Sans oublier que la levée des sanctions est une manne pour le pays. Le montant des avoirs iraniens gelés à l'étranger avoisinerait les 150 milliards de dollars. Bientôt libérés, ils pourraient relancer l'économie.
Et puis le pays peut compter sur son atout majeur : son sol qui abrite d'importantes ressources gazières et pétrolières, le pays possède la quatrième réserve de brut au monde et la deuxième de gaz. Membre de l'OPEP, il pourra de nouveau exporter et vendre son pétrole.
Selon les experts, ces dix années de sanctions auraient couté 480 milliards de dollars, l'équivalent d'une année de PIB.
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